
Diplomatie olympique dans la péninsule coréenne
À voir les patineuses en compétition aux Jeux olympiques de 2018 à PyeongChang, je suis fascinée de constater ce que les Jeux peuvent accomplir. Ils réunissent les cœurs des gens alors que d’autres moyens comme la politique n’y arrivent pas.
Cette fois-ci, les olympiques ont fourni une occasion à la Corée du Nord et du Sud d’interagir. Tout cela a commencé avec les Cérémonies d’ouverture alors que les athlètes du Nord et du Sud ont défilé sous une même bannière. Les deux Corée ont formé une équipe commune de hockey sur glace féminin. Même si cette équipe commune n’a pas gagné de médaille, j’ai vu le jeu de hockey comme un signe encourageant de changement dans la péninsule coréenne.

Comme beaucoup d’autres, incluant les personnes de la génération Y passionnées et actives de la Corée du Sud, j’espère voir l’unification des deux Corées. Dans une page d’opinions du Washington Post, un commentateur a conseillé à ceux qui surveillent la Corée de modérer leurs ardeurs. « Le sport est limité dans la diplomatie. » Je ne suis pas d’accord et je demeure positive. Les sports peuvent permettre une distance olympique en ce qui a trait à la diplomatique et à la compréhension.
Les Jeux olympiques maintenant et auparavant
Songeons à ce qui est arrivé dans les années 1980. C’est alors que Séoul a gagné l’occasion de présenter les Jeux d’été de 1988 et elle a étincelé de signes de progrès économique. Je me souviens que les routes ont été pavées et que des stations ont été ajoutées dans le métro en croissance pour desservir les gratte-ciels, les boutiques et les restaurants.
Le développement a remplacé avec un contraste évident mes souvenirs d’enfance de maisons brûlées et abandonnées. Dans son article « Donnez une médaille d’or à la Corée du Sud » (Give South Korea a Gold), le chroniqueur Fareed Zakaria a écrit sur Time.com à propos de ce progrès : « Il y a cinquante ans, la Corée du Sud était l’un des pays les plus pauvres de la planète et personne n’aurait pu prédire qu’elle pourrait un jour évoquer un miracle économique. En 1960, son produit intérieur brut per capita était de 158 $, un peu moins que le Ghana. Le pays n’avait pas de ressources naturelles, pas d’avantages géographiques, une grande population d’illettrés et une infrastructure ravagée. »
Visualiser une économie par les sports
Peu avant le début des Jeux olympiques de Séoul, je suis déménagée de Séoul au New-Jersey pour travailler chez Panasonic. Comme les cérémonies d’ouverture allaient offrir en spectacle la culture et les traditions de la Corée, j’ai réuni des amis au New-Jersey pour les regarder. C’est cette même année que Panasonic est devenue un Partenaire mondial officiel des Jeux olympiques parce qu’elle partageait une philosophie avec la compétition, où deux étaient engagés dans la « promotion d’un monde meilleur par le sport ». Après les Jeux de Séoul, Panasonic a continué de jouer un rôle important dans les olympiques. Elle a supporté tous les Jeux olympiques depuis 1988 et elle est toute prête pour les Jeux d’été de 2020 à Tokyo. En 2006, Panasonic est devenue le tout premier Partenaire mondial officiel des Jeux paralympiques pour soutenir les Jeux paralympiques.
Comme nous regardions les athlètes en compétition en 1988, je me souviens combien j’étais fière de constater que la terre qui m’a mise au monde était l’hôte des Jeux olympiques. Quelques 159 nations ont participé avec plus de 8 000 athlètes. L’histoire de la Corée remonte à plus de 4 000 ans, et à ce moment, les Coréens montraient au monde entier ce qu’ils pouvaient faire. Les commentateurs parlaient des Jeux comme « l’apogée des efforts de la Corée du Sud pour être considérée comme une puissance économique sérieuse et un joueur mondial en politique. » J’ai pu constater que les Jeux représentaient beaucoup plus que du sport.
Dans cette page importante de l’histoire, le monde entier espère que les Jeux atteindront les fins pour lesquelles Panasonic les supporte : « promouvoir la paix par le sport ».