Les décideurs technologiques favorisent une adoption hâtive. Voici pourquoi.

D’ici 2025, il est prévu que 10 technologies de rupture auront un impact économique représentant des billions de dollars. En tant que chef de file de ces technologies, Panasonic Corporation of North America a décidé de se pencher davantage sur cette énorme occasion économique et son influence sur la façon dont les entreprises perçoivent l’adoption des technologies.

Dans ce sixième article de la série de recherche Sur la route du progrès, nous résumons certaines des conclusions importantes tirées de nos sondages auprès de 400 des principaux décideurs technologiques au sein de 13 secteurs d’activité en Amérique du Nord. Nous examinons de plus près leur point de vue au sujet de diverses technologies de rupture, ainsi que leurs plans d’adoption actuels et futurs.

Notre étude révèle que l’adoption de technologies de rupture est désormais perçue comme une nécessité, ce qui amène deux sur trois entreprises d’aujourd’hui à penser et à agir comme des « pionniers » de l’adoption.

La technologie n’est plus simplement un outil utile qui permet de gérer efficacement les activités. Elle devient fondamentale quant à la manière dont les entreprises créent de la valeur et elle est de plus en plus intégrée dans les offres de base.

Notre recherche a identifié un certain nombre d’enjeux stratégiques qui apparaissent à la suite d’un retard à investir dans les technologies de rupture. Près de deux entreprises sur trois perçoivent un risque de se faire devancer par la compétition. De plus, une entreprise sur deux croit qu’elle pourrait en subir les contrecoups d’un revenu en déclin, de l’insuccès de ses produits et services et de la perte de pertinence au sein du marché.

Pour toutes ces raisons, près de deux entreprises sur trois ont adopté une mentalité classique de « pionniers » de l’adoption. Bien qu’elles soient préoccupées à l’idée d’un rendement du capital investi plus faible en raison d’une adoption hâtive, elles croient qu’une adoption tardive comporte un risque plus élevé puisqu’elle mène à une position concurrentielle plus faible.

L’enthousiasme à l’égard des technologies de rupture se traduit déjà par une action décisive. En moyenne, les organisations ont adopté quatre technologies de rupture sur dix, dont près de la moitié en ont adopté cinq ou plus et une sur cinq en a adopté sept ou plus.

Lorsque les décideurs ont été invités à déterminer les technologies de rupture les plus essentielles au succès futur de leur entreprise, trois se sont démarquées :

• Nuage : 77 % des entreprises sondées l’ont déjà adopté et on s’attend à une augmentation de ce nombre à 87 % dans un avenir rapproché.
• Mobilité : 75 % ont adopté les dispositifs mobiles, les applications et le commerce, un nombre qui augmentera à 88 % dans un avenir rapproché.
• Internet des objets : 61 % ont adopté l’IdO, un nombre qui augmentera à 79 % dans un avenir rapproché.

Intelligence artificielle : la technologie émergente qui apparaît comme une nécessité, seulement deux entreprises sur cinq ont adopté l’IA. Cependant, le même nombre croit qu’elle deviendra l’une des trois technologies les plus essentielles pour leur entreprise à l’avenir. De plus, il est prévu que l’adoption augmente de plus de 50 % dans un avenir rapproché. Les secteurs d’activité dans lesquels on s’attend constater une croissance importante de l’intelligence artificielle comprennent :

Comme l’a mentionné un dirigeant du commerce de détail, « Cette technologie changera énormément la donne pour quiconque pourra l’utiliser le plus efficacement. »

Ces trois technologies demeurent prêtes pour une croissance rapide, comme le prouve l’écart entre l’adoption actuelle et future.

Motivée par l'intérêt soutenu des secteurs de la fabrication, de l’automobile, de l’éducation et du commerce de détail, l’adoption de la robotique augmentera de plus de 24 points globalement pour atteindre 61 % dans un avenir rapproché. L’adoption de l’impression 3D augmentera également de plus de 24 points pour atteindre 56 %, grâce à une tendance à la hausse des secteurs de l’éducation, de l’aviation, de la fabrication ainsi que des sports, du divertissement et du multimédia.

L’adoption du stockage d’énergie suit non loin derrière. Il est prévu qu’il double dans le secteur de l’automobile dans lequel il joue un rôle central dans la transition vers les véhicules électriques. (Panasonic mène cette transformation grâce à des partenariats stratégiques avec Tesla et Toyota, entre autres.) Le stockage d’énergie doublera également dans le commerce de détail, le gouvernement et la sécurité publique, les secteurs du bâtiment et de la construction et de la logistique. De plus, près de deux organisations sur trois croient que le stockage sur batteries d’énergie solaire et éolienne sera généralisé d’ici 10 ans.

Au moins la moitié des entreprises dans 11 des 13 secteurs d’activité sondés s’attendent à adopter l’énergie renouvelable. Globalement, l’adoption augmentera de 44 % aujourd’hui à 60 % dans un avenir rapproché.

Les codes énergétiques à consommation nette zéro pour les bâtiments pourraient devenir l’un des moteurs importants à l’avenir. Ceux-ci exigent que les bâtiments résidentiels et commerciaux produisent leur propre énergie électrique. Sept organisations sur dix interrogées ont exprimé de l’intérêt pour l’adoption de technologies qui créent des bâtiments carboneutres ou à consommation zéro.