Une bonne santé commence à la maison
Aujourd’hui, les Nord-Américains passent plus de temps à l’intérieur que jamais auparavant.
Selon une étude récente publiée dans le Journal Exposure Analysis and Environmental Epidemiology, les Américains passent environ 89 % de leur temps à l’intérieur, soit un peu plus que leurs voisins canadiens (87 %). Alors que cette période de temps était autrefois répartie dans de nombreux endroits différents, la pandémie du coronavirus a modifié cet équilibre, les gouvernements des États et des collectivités locales ayant imposé des restrictions limitant l’accès aux écoles, aux bureaux, aux lieux de culte, aux magasins de détail, aux restaurants et autres espaces intérieurs.
L’augmentation du temps passé à la maison qui en résulte, associée à des préoccupations compréhensibles en matière de santé et de sécurité, amène les gens à réfléchir plus sérieusement à leur environnement intérieur. Aujourd’hui plus que jamais, il semble primordial de veiller à ce que nos maisons soient des lieux où nous nous sentons à l’aise, en sécurité et en bonne santé.
La base d’une maison saine
Avant même que la pandémie ne frappe, les constructeurs de maisons constataient un intérêt croissant des consommateurs pour des maisons saines. En 2018, l'enquête Energy Pulse du Shelton Group a révélé que 68 % des propriétaires estiment que leur maison a un impact de modéré à fort sur leur santé, et les répondants ont classé « rendre ma maison plus saine/sécuritaire » comme la deuxième raison de dépenser de l’argent sur une maison.
Mais que signifie exactement une maison saine ? Et pourquoi est-ce si important?
Lorsque nous parlons d’une « maison saine », nous faisons généralement référence à une maison conçue, construite et entretenue pour contribuer positivement à la santé et au bien-être de ses occupants. Et la base d’un environnement domestique sain est une bonne qualité de l’air intérieur (QAI).
Bien que nous ayons tendance à penser à la pollution atmosphérique en termes d’air extérieur (par exemple, les émissions par les combustibles fossiles des voitures ou des usines), le fait est que l’air intérieur peut en réalité contenir des niveaux plus élevés de polluants qui ont un impact négatif sur la santé humaine. Selon l’EPA, « les concentrations de certains polluants sont parfois de 2 à 5 fois plus élevées » à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Par conséquent, une mauvaise QAI peut entraîner un certain nombre d’effets néfastes sur la santé. À court terme, l’exposition à la pollution de l’air intérieur peut provoquer des démangeaisons des yeux, un écoulement nasal, des maux de tête, des vertiges et de la fatigue. Mais une mauvaise QAI peut également causer ou contribuer à des problèmes de santé beaucoup plus graves au fil du temps, notamment des maladies respiratoires, la dépression et même le cancer.
Évaluation et amélioration de la qualité de l’air intérieur
Nous savons qu’une bonne qualité de l’air intérieur est essentielle pour garantir un environnement domestique sain. Mais quelles sont les causes d’une mauvaise qualité de l’air intérieur et quelles mesures pouvons-nous prendre pour l’améliorer?
La mauvaise qualité de l’air intérieur est généralement le résultat d’une accumulation de polluants dans l’air intérieur. Les polluants courants dans l’air intérieur comprennent la poussière, la fumée, les moisissures, les squames animales (provenant d’animaux domestiques ou de parasites), les virus, les bactéries et les gaz émis par les composés organiques volatils (COV), qui sont des produits chimiques présents dans de nombreux produits ménagers et matériaux de construction courants.
De plus, les conditions dans votre maison peuvent exacerber l’accumulation de ces polluants. Il faut tenir compte des éléments suivants lors de l'évaluation l’état de « santé » de votre maison :
- La maison est-elle sèche? L’air humide d’une maison peut attirer les parasites et favoriser la croissance de moisissures et de champignons, tous associés à l’asthme.
- La maison est-elle propre? Plus la maison sera propre, moins elle sera accueillante pour les virus, les bactéries et les parasites producteurs d’allergènes tels que les acariens, les rongeurs ou les cafards. (Il faut s'assurer d’opter pour des nettoyants ménagers écologiques et non toxiques!)
- La maison est-elle bien ventilée? Il est essentiel de veiller à ce que la maison dispose d’un approvisionnement suffisant en air frais pour assurer une bonne santé respiratoire.
- La maison est-elle efficace sur le plan énergétique? L’efficacité énergétique est obtenue par la construction de structures plus étanches qui empêchent l’air extérieur de pénétrer à l’intérieur. Mais une maison étanche à l’air peut entraîner une accumulation de polluants de l’air intérieur si elle n’est pas bien ventilée.
- La maison est-elle exempte de contaminants? Le formaldéhyde et d’autres gaz nocifs sont libérés par les matériaux de construction, les tapis, les meubles et de nombreux autres articles ménagers dans un processus naturel connu sous le nom de dégazement. Parmi les autres articles ménagers qui émettent des COV figurent les fixatifs pour les cheveux, les peintures, les vernis-laques, les produits de finition et les produits de nettoyage.
- La maison est-elle non-fumeur? La fumée de tabac peut facilement s’accumuler à l’intérieur d’une maison si ses occupants fument à l’intérieur. L’exposition au tabagisme passif est liée à divers problèmes de santé, de l’asthme au cancer du poumon.
Naturellement, la première étape pour améliorer la qualité de l’air intérieur devrait être de réduire ou d’éliminer la source des polluants. Cela signifie qu’il faut nettoyer régulièrement, éliminer les parasites, limiter ou éliminer le tabagisme à l’intérieur des bâtiments et opter pour des produits ménagers et des matériaux de construction plus écologiques qui émettent moins de COV.
Malheureusement, il est pratiquement impossible d’éliminer complètement les polluants intérieurs. Il est naturel que l’humidité soit présente dans les salles de bain et les cuisines, que la fumée s’accumule dans les pièces où se trouve un four ou une cheminée, et que les squames des animaux s’accumulent à cause de nos animaux domestiques adorés. Et si l’aération de votre maison par les fenêtres ouvertes peut fournir un flux d’air frais bien nécessaire, elle peut également introduire des polluants atmosphériques extérieurs comme le pollen.
Cela signifie que les constructeurs et les propriétaires de maisons doivent se tourner vers une autre solution pour améliorer la QAI : la ventilation mécanique. La ventilation mécanique est utilisée pour éliminer l’air vicié, humide et pollué et le remplacer par de l’air frais extérieur.
Dans une maison, la ventilation est généralement associée à des appareils comme les ventilateurs de salle de bain ou les hottes de cuisine. Ces dispositifs capturent et éliminent rapidement les polluants des zones à forte concentration avant qu’ils ne se répandent dans d’autres parties de la maison, et ce processus est connu sous le nom de « ventilation ponctuelle ». Mais tout aussi importante – surtout pour les maisons étanches et éconergétique – est la ventilation de toute la maison, où l’air vicié de l’intérieur est régulièrement évacué et remplacé par de l’air frais et conditionné provenant de l’extérieur. Bien qu’une minorité de maisons soient aujourd’hui équipées d’un système de ventilation dans toute la maison, il est probable que ce système devienne plus courant, car la demande des consommateurs continue de croître pour des maisons à la fois saines et efficaces sur le plan énergétique.
Les maisons vertes sont-elles nécessairement des maisons saines?
Il est clair que les consommateurs établissent un lien entre le « passage au vert » et les « maisons saines ». Dans l’enquête Energy Pulse citée ci-dessus, les répondants ont classé la « santé et la sécurité » comme étant la deuxième raison justifiant l’achat de produits domestiques plus écologiques, après la conservation des ressources. Et 60 % des personnes interrogées pensent que le fait de dire à quelqu’un qu’une maison économe en énergie est une maison plus saine est un moyen efficace de l’inciter à dépenser 1 500 $ pour des équipements domestiques efficaces.
Mais la réalité est un peu plus compliquée. Si les matériaux de construction et les produits domestiques plus écologiques constituent un pas dans la bonne direction, l’évolution vers des maisons à faible consommation d’énergie a peut-être entraîné par inadvertance des problèmes de qualité de l’air intérieur.
Comme indiqué précédemment, l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments implique généralement de rendre les bâtiments plus étanches grâce à des techniques d’étanchéité à l’air et d’autres techniques d’intempérisation pour empêcher l’air conditionné de s’échapper. Cependant, lorsque les maisons sont hermétiquement fermées dans un effort pour maximiser l’efficacité énergétique, cela crée une situation où les polluants intérieurs peuvent s’accumuler à des niveaux malsains si les sources de polluants, la ventilation et l’humidité ne sont pas gérées avec soin.
Protéger la qualité de l’air intérieur et la santé des occupants tout en économisant l’énergie est possible lors de la construction ou de la rénovation d’une maison, mais cela nécessite un travail d’équipe, une planification et un engagement de la part de tous ceux qui participent à la construction. Lorsque cela est bien fait, nous pouvons créer des maisons qui protègent à la fois notre santé et celle de notre planète.
Bien respirer chez soi
Même après le passage de la COVID, la bonne qualité de l’air intérieur restera un sujet de préoccupation pour de nombreuses personnes. Et comme l’intérêt pour des maisons saines continue de croître, les constructeurs et les propriétaires peuvent se tourner vers les systèmes de ventilation mécanique pour améliorer la QAI.
Chez Panasonic, nous croyons que chaque personne devrait pouvoir respirer de l’air propre là où elle vit. C’est pourquoi nous facilitons la conception de maisons saines où les familles peuvent s’épanouir. Découvrez nos solutions personnalisables en matière de ventilation et de qualité de l'air intérieur.